30 déc. 2009

RD Congo: La période coloniale

Tout est parti des ambitions du Roi Léopold II qui voulait faire du Congo Sa propriété. En 1875 – 1aa879, il envoya un explorateur anglais, henry Morton Stanley, pour effectuer de nouveau les reconnaissances Sur le territoire. Sur base des renseignements de l’explorateur, le Roi Léopold II envoya un corps expéditionnaire prendre possession en son nom des territoires du futur Congo.

En 1885, à l’occasion de la Conférence de Berlin qui vit les grandes puissances européennes Se partager l’Afrique, le Souverain belge obtint la reconnaissance de Ses droits Sur le Congo comme Sa propriété privée. le roi finança alors lui-même la poursuite de l’exploration et la mise en valeur de l’Etat Indépendant du Congo ( E.I.C.).

Les principales rentrées de la colonie provenaient de Ses exportation de cuivre, d’huile de palme et de caoutchouc. Hélas, celles-ci reposaient Sur l’exploitation de la population locale, contrainte de travailler pour les Blancs et de leur livrer certaines denrées en guise d’impôts.

Au début du XXème siècle, les abus se multiplièrent. Ainsi, entre 1885et1907, environ trois millions de Congolais périrent du fait de la colonisation. quand le fardeau de la dette congolaise eut pris des proportions gigantesques, Léopold II n’hésita pas affaire coïncider Ses intérêts avec ceux de l’Etat belge en affectant des fond publics au développement de ses possessions d’outre-mer.

Sous la pression des critique suscitées tant dans son pays qu’à l’étranger par la manière dont il gérait les dites possessions, Léopold II finit par les céder à la Belgique en 1908. Dés lors l’Etat indépendant du Congo devint la colonie de la Belgique. On l’appelait alors Congo belge.

Les nouvelles autorités construisirent des vies ferrées et routières, et stimulèrent les secteurs agricole et minier. Dés le début de son existence coloniale belge, la Force Publique, eut à réprimer des soulèvements causés par le maintien du système du travail forcé et par l’introduction d’une fiscalité moderne (impôts en argent et non plus en nature).

Sous ce nouveau régime, le Congo belge fut soumis à une exploitation économique impitoyable. L’enseignement et, dans une moindre mesure, l’assistance médicale étaient laissés aux soins des missions religieuses. Mais il n’était nullement question de préparer le pays à son indépendance.
(extrait de Congo mon pays, Mediaspaul)

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